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News Release

Comptage intelligent : transformons les fuites d’eau en gisement ! » Tribune libre de Michel Jacquet, Sensus France

(4 580 signes espaces compris)

Sensus est un leader des solutions technologiques propres, qui fournit des compteurs intelligents, des systèmes de communication, ainsi que des logiciels et des services aux secteurs de l’électricité, du gaz et de l’eau. Sensus a lancé en 2012 l’innovation iPERL, compteur statique intelligent destiné à permettre l’amélioration du rendement des réseaux de distribution d’eau. En France, Sensus est basé à Neyron dans l’Ain. Chaque Français consomme aujourd’hui près de 165 litres d’eau par jour, soit l’équivalent de 110 bouteilles de 1,5 litre, trois fois plus qu’il y a 30 ans1. Une situation qui fait écho à la tendance mondiale, où l’accès à la ressource en eau est de plus en plus menacé par l’accroissement de la population et par l’augmentation des besoins individuels et collectifs sur les cinq continents.

Bien évidemment, le secteur de l’eau a conscience du défi auquel il est confronté, et gérer au plus juste la ressource en eau n’a jamais été plus stratégique, sans oublier qu’il faut dans le même temps prendre en compte les impacts environnementaux, le vieillissement des infrastructures et les hausses du prix des énergies. Car au-delà du défi environnemental, nous sommes également face à un défi structurel, l’augmentation exponentielle de la demande en eau, notamment dans les centres urbains, contraignant les gestionnaires à (re)dimensionner sans cesse les réseaux de distribution d’eau, et les infrastructures associées. Des opérations délicates à mettre en oeuvre, quand on sait que le réseau de distribution d’eau potable français s’étend sur plus de 920 000 kilomètres2, soit 23 fois le tour de la Terre ; et bien évidemment couteuses, avec à la clé, la hausse du prix pour le consommateur, et une facture d’eau qui pourrait, en France, dépasser à horizon 10 ans celle de l’électricité. Or, dans le même temps, on estime que le réseau de distribution d’eau potable français présente aujourd’hui encore des pertes de 25 % en moyenne, dues à des fuites souvent non détectables par les réseaux actuels, soit un volume annuel estimé à 1 milliard de m3. Cette eau dite « non génératrice de revenu »3, c’est de l’eau qui est produite, c’est-à-dire pompée et traitée, et distribuée, avec les coûts qui en résultent, mais « perdue » avant d’arriver à l’usager, engendrant un double coût pour la collectivité. Il s’agit d’un enjeu majeur pour les Services des Eaux, car ce pourcentage d’eau produite et non facturée, influe à court terme sur leurs revenus et le tarif de l’eau des abonnés, mais conditionne également à plus long terme le système de production et de distribution, avec un impact direct sur le besoin en investissement dans de nouvelles infrastructures. Jusqu’à ce jour, le comptage des faibles débits, notamment en cas de fuite insidieuse, n’était que partiellement réalisé, avec une précision déclinant dans le temps, ne permettant pas de traiter de manière optimale cette problématique. Aujourd’hui, la donne change. Comme l’indique le Forum SWAN4, les évolutions technologiques ouvrent de nouvelles perspectives et les industriels proposent des outils permettant un comptage optimum, « à la goutte près ». Les industriels proposent des solutions pour optimiser la détection des très faibles débits, comme le compteur iPERL de Sensus, permettant ainsi d’optimiser la détection des fuites, même les plus minimes, à peine décelables à l’oeil, pour une gestion optimisée de la ressource et de la demande. Car même si la partie « collecte et transfert des données » est essentielle, elle ne doit pas occulter l’aspect précision métrologique du système de comptage, qui conditionne la rapidité du retour sur investissement de l’ensemble. Le « réseau d’eau intelligent » doit être pensé comme un puzzle, avec différentes pièces, complémentaires les unes aux autres. La finalité étant d’obtenir un tableau complet, avec une visibilité à 100 %, pour une « gestion intelligente » des réseaux de distribution d’eau.

Des industriels comme Sensus développent aujourd’hui l’ensemble des éléments nécessaires à la construction d’un réseau d’eau intelligent5, de la métrologie de précision avec détection des débits les plus faibles, jusqu’aux technologies de radio communication, pour atteindre des compteurs d’eau inaccessibles, et aux logiciels pour analyser les données et permettre une approche proactive et prédictive de la gestion d’un réseau de distribution d’eau. En affinant la précision du comptage et en fournissant les données de relève à l’usager, ces technologies, basées sur un principe de modélisation en temps réel des réseaux, permettent par ailleurs à l’abonné de suivre de manière fine sa consommation et d’être impliqué dans une démarche écoresponsable d’utilisation raisonnée de la ressource en eau. Des solutions concrètes pour répondre à l’objectif fixé par le Grenelle 2 d’atteindre un taux de rendement de service6 de 85 % pour les réseaux urbains et de 70 % pour les réseaux en zone rurale, et une promesse d’avenir : transformer les fuites d’eau en gisement !

Les 5 strates constiutives d’un Réseau d’Eau Intelligent

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